Mjalsr - TLK

A TWISTED TANGO

Privé Sisay
Theme: A TWISTED TANGO

Précisions Contextuelles: Le RP se situe bien deux mois après le retour de Mjalsr de son Exil, alors qu'il digère doucement la nouvelle condition de son clan et à savoir l'acceptation en son rang d'un être qui ne devrait pas l'être... Comme souvent, Mjalsr se laisse emporter par les hallucinations que lui provoquent l'iboga.

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Le monde dansait autour de lui, constamment.
Alors, que des carcasses sans vies s'y mettent qu'est-ce que cela pouvait bien y changer? Loin d'avoir toute sa tête, comme bien souvent, Mjalsr se laisser aller à la valse macabre dans laquelle les restes des parjures l'avaient invité. Quand les "enfants" du Désert semblaient l'avoir déçu il savait que le cimetière avait de quoi lui remonter le moral; Il avait tout de la grandeur Jangowa, il était le témoignage d'une époque glorieuse. Malheureusement, certains cadavres manquaient à l'appel.

Mjalsr qui déambulait fini par se laisser glisser entre les ossements, étalé de tout son long, le flanc flatté des chatouilles des restes de lions qui parvenaient à peine à se maintenir or de la couche de sable çà et là dans le cimetière.

- Oh, je sais... Avait-il susurré au crâne qu'il venait de saisir dans sa large paume alors qu'ils se faisaient face. Mon bel ami, tu te lasses de tes vieux camarades de jeu. Le folâtre s'était fait emporté par une crise de rire suraigüe qui en aurait débouché les oreilles ensablées des morts. Avant qu'elle ne cesse, soudainement, comme elle était venue.

- Mais! Bientôt, je te l'assure, tu en auras de nouveaux. De beaux cadavres frais viendront te rejoindre et peut-être même qu'ils ressembleront à ceux qui vous ont emporté ta famille et toi... Et aussitôt le seul vivant des lieux s'était relevé en s'appuyant sur son interlocuteur du moment, l'enfonçant dans les profondeurs des Grands Sables, là où était sa place.
Alors qu'il tentait de taire son ennuie dans les hurlements mélodieux des âmes du cimetière qu'il lui semblait entendre en raison de son ingestion bien trop régulière de psychotrope, le soleil venait à se coucher au loin, se joignant à l'horizon désertique en offrant une très plaisante lumière sanguinolente le long du cimetière. Ainsi il paraissait que les carcasses osseuses se vidaient indéfiniment du sang impur qu'était le leur.

Quelle plaisante vision. Son idée même provoquait chez le mâle des frissons enchanteurs. La soif de sang et de violence qu'il accordait à la volonté du Désert n'était autre que la sienne. Mais une ombre, bientôt, était venu l'extirper de ses fantasmes - quoique -; Mjalsr voyait bien une forme remuer de façon totalement différente de ses partenaires de danse macabre. Mais ces courbes n'étaient pas sans lui rappeler ce qui constituait à la fois un excellent et un terrible souvenir; Sisay.

Ô, elle était différente sous cette lumière et il se serait même permis de réitérer ce qu'il ne pouvait se résigner à appeler une erreur. D'un pas lourd mais d'une lenteur lascive Mjalsr s'était rapproché mais il n'était pas fou! Sa hardiesse l'avait amené prêt d'elle mais sa lâcheté l'avait tenu à une distance raisonnable de la montagne de muscle qu'était la belle Sisay.

- Oh, je pensais justement à toi. Avait-il engagé la discussion d'une voix des plus mielleuses. Cet endroit m'y a fait pensé, du moins. Car il s'y sentait tout aussi bien qu'il s'y était senti à ses cotés l'espace d'un instant. Cette proximité qu'il avait avec le cimetière elle était charnelle...

- J'espère que tu n'es plus fâchée, hum? Le mâle avait entrepris de contourner l'objet actuel de ses fantasmes pendant que les deux prismes rouges qui lui servaient d'yeux s'étaient accrochés aux courbes de l'animal comme la mâchoire d'un crocodile sur sa proie.

LAMENTS

Libre

Précisions Contextuelles: Mjalsr, depuis son retour d'Exil, s'est assez peu mêlé au reste du clan. Mis à part sa propre famille, il n'a semblé intéressé par personne au sein de Jangowa. Il se retrouve souvent dans le Jardin d'Os à se lamenter. Ce petit passe-temps semble l'amuser.

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Où que puissent être les autres, le jardin d'os apportait à Mjalsr la paix et la jubilation dont il avait besoin pour reprendre du moral. Ô, il y avait bien d'autres activités qui tendaient à lui redonner de quoi s'exalter mais elles nécessitaient de trouver - des victimes ou bien - des partenaires sérieux et pour l'instant il lui semblait qu'il en avait fait le tour.

Mjalsr ne comptaient même plus le nombre de lune qu'il avait vu se lever depuis la dernière fois qu'il avait laissé le sommeil l'emporter. Et de ses moments d'absolue plenitude que lui avaient procuré les feuilles d'iboga il ne restait plus que d'affreux maux de crâne ainsi qu'un grand déséquilibre - aussi bien sur le plan physique qu'émotionnel -. Il avait fini par accepter son triste sort et s'était étiré de toute sa longueur parmi les ossements avant d'expirer un grand soupire de contentement.
De là, et malgré la patte qu'il avait ramené à son visage pour s'en protéger, le soleil ne manquait pas de lui faire remarquer sa présence. Le jour lui était devenu insupportable si bien que l'on ne pouvait croiser Mjalsr uniquement la nuit ces derniers temps; cette sortie diurne était alors la grande première de cette semaine.

- L'Exil. Avait-il vociféré. Parle moi d'une mise à l'épreuve quand ce qui nous attend au retour est bien pire... Il avait sentis le passage d'une ombre non loin de lui qui avait même permis à Mjalsr de profiter de quelques demi-secondes de répit face à l'astre brulant. Le mâle s'était redressé sur l'avant de son corps, fixé sur ses antérieurs pendant que le reste de son corps trainait encore sur le sol brûlant du désert, parmi les os des damnés.

- N'est-ce pas? Avait-il interpellé la silhouette d'une voix doucereuse alors qu'il lui était impossible de distingué qui il avait en face.

MALE SOCIETY

Libre

Précisions Contextuelles: Mjalsr est une vrai catastrophe en société et il le prouve à chaque moment où il rejoint le clan. Pour éviter les brimades incessantes de son frère il rejoint enfin le clan pour un festin improvisé qui ne concerne que lui - et qui a une paire de testicules, visiblement... -

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Le voilà qui, en ce jour béni, avait décidé de se mêler au commun des mortels: Au reste de son clan. Et pour une fois d'ailleurs Bashk n'avait pas eu besoin de l'y forcer sous ses menaces moralisatrices quant à la présence d'un Jangowa pour les siens tout ça pour faire bonne figure. Mais, Mjalsr les détestait tous ces pantins qui acceptaient de vivre en présence d'un Estropié et sous le commandement de femelles qui n'acceptaient pas leur place. Lui, il était bien trop lâche pour se battre pour sa cause, il ne voulait pas être sous les feux des projecteurs ou bien voir sa petite existence menacée; Il voyait bien ce qu'il advenait des lions de pouvoirs, de Khassim, de Wivu, de Vako, de Shabel... de tous ceux dans le passé qui avait effleuré de près ou de loin le sommet.

Sans aucune discretion, il s'était faufilé parmi le reste du clan, trainant dans sa gueule les restes peu ragoutant de ce qui avait semblé être un dromadaire. Le mâle peinait à se dépêtrer du morceau de colonne qui lui trainait dans les pattes pendant qu'il avait saisit la tête décapitée de l'animal dans ses mâchoires. En chemin il n'avait pas manqué de flanquer un coup ou deux par mégarde aux individus qui ne s'écartaient pas suffisamment à son passage - lui non plus n'avait pas fait de grand efforts pour les éviter -. Les grondements montaient vite chez les mécontents et Mjalsr s'assurait de leur répondre avec les égards qu'ils méritaient; Par un grondement encore plus fort.
S'il ne s'était pas empressé de trouver un endroit ou s'installer d'ailleurs, il aurait certainement fait monter la tension d'un autre cran, mais le jeune blond savait encore quand s'arrêter malgré tout. Au loin, son ainé avait semblé ignorer la scène qui ne lui avait apporté que du malaise; Il aurait tant voulu se cacher, Bashk, et effacer leur lien de parenté. Mjalsr le savait, mais ça lui importait bien trop peu.

Le blond s'était mis dans un coin d'ombre comme tous les autres et avait entrepris de racler le morceau de carcasse qu'il avait fièrement arboré. Rien n'était à laissé, de plus le temps semblait passer plus vite mais son trophée de misère attirait forcément les curieux. Alors qu'après un avertissement sonore il avait toléré la présence d'un petit mâle après âgé d'une année de se joindre à son triste repas, Mjalsr s'était montré beaucoup moins tolérant à l'égard d'une petite lionne âgée tout au plus du même age. La nature avait ses lois: le mâle se nourrissait et la chasseuse attendait son tour...

Quelque chose était, cela-dit, venu perturber son calme et ses petites lois misogyne. Pendant qu'il continuait de ronger sa charogne, Mjalsr avait levé les yeux au ciel exaspéré. Il lui était impossible de dire à qui il avait affaire compte tenu du contre jour, mais il pouvait dors et déjà affirmé qu'il s'agissait d'une lionne.

- Eh bien, vous n'allez tout de même pas me quémander un morceau vous aussi? Il était revenu se concentrer sur sa pitance pour finalement ajouter; Allez donc chasser...

FREAKY FRIDAY

Privé Chukia

Précisions Contextuelles: Chaque jour est un éternel recommencement lorsque l'on est un machiste misogyne qui ne se cache pas de l'être - ou bien ne s'en aperçoit même pas -. Mjalsr s'efforce à se réintégrer dans le clan après les remontrances de son frère.

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introduction:

Soit, aujourd'hui il ne mènerait aucun combat.
Il se fera aussi léger que possible, porté par un trot à la cadence lascive qui lui donnait l'air de serpenter dans le désert comme un cobra en quête d'une proie dans laquelle répandre son poison; Peut-être qu'il ne serait pas si léger que ça en fin de compte. Incapable de dissimuler son talent de fauteur de trouble, il n'avait pas manquer de passer sur un ou deux camarades de clan au passage, singeant une mine chagriné comme s'il voulait faire croire qu'il ne maitrisait pas ses gestes. Le mâle s'était enfoncé plus loin dans l'Oasis pour ne revenir qu'une quinzaine de minute plus tard arborant fièrement une étrange proie dans sa gueule.

Fier de sa trouvaille et déjà certain de ce qu'il allait en fait, c'était d'un même trot aérien que le jeune adulte s'était élancé en direction de sa victime du jour. Mjalsr allait prouvé à son frère la bonne foi dont il faisait preuve.

- Chukia, Avait-il interpellé la dite intéressée sur une note doucereuse. Il avait alors envoyé sa prise au sol, devant ses pattes, une vipère heurtante morte. Tenez, mon frère m'a affirmé que ça pourrait vous plaire. Il tient à ce que je me rapproche des membres de mon clan et il m'a dit que vous raffoliez de ces choses. S'il était fort dans l'art du mensonge il l'était tout autant dans celui du double-sens et de la mise en scène. Quoi de plus mal venu que d'offrir à la Vipère Heurtante en personne son doppelgänger.

Les détracteurs dont rien ne pourrait faire changer l'avis Mjalsr en était bien évidement l'un d'eux. Que s'imaginait-elle en faisant ça maintenant? Il était bien trop tard pour revenir sur ses décisions et feindre tenir aux coutumes du clan. Au moins, la piètre Impératrice qu'Hatasa faisait s'était aperçu que l'Estropié ne faisait que contribuer à son inévitable chute, elle aurait commencé à effacer toute trace de sa faiblesse, mais restait-il encore à s'occuper des dernières petites erreurs qu'elle avait imposé au Désert.

Mjalsr s'était mis aux première loges pour se délecter d'un tel spectacle. Le sable rougirait du sang impure et ne s'en trouverait qu'honoré que l'on répare enfin une partie du tord qu'on lui avait causé. Ses deux iris folles s'étaient plantées sur l'Estropié l'imaginant déjà - avant même que la première goute de son sang touche le sable - sans vie et le corps réparti çà et là dans le Désert. Quelle jouissance. Le blond avait stoppé l'espace de quelques secondes son obsession morbide pour le cadavre à venir de l'Estropié pour se concentré sur son atroce progéniture. Ils devaient être les suivants et leurs larmes, leurs âges, leurs innocence n'y ferait rien puisqu'ils étaient des erreurs et des parjures.